
L
Ù
S
ARCHITECTURE

MAISON MAGNOLIA
ARLES





RÉNOVATION ET SURRÉLÉVATION D'UNE RUINE :
Le jardin clos
Au cœur d’Arles, une ruine s’effaçait sous le poids du temps. Une ancienne étable en pierre de taille, une maison éventrée. Ne restaient que des murs érodés mais debout, et l’ombre bienveillante d’un magnolia, gardien silencieux du jardin. L’intervention fut une conversation avec l’existant, un dialogue patient entre la matière et la lumière. Reconstruire sans effacer, prolonger sans trahir. La pierre, patiente, a retrouvé sa place. La surélévation, en retrait, se glisse derrière une corniche d’origine, soulignant l’histoire sans l’éclipser. D’abord, redéfinir la limite avec la rue, instaurer un seuil, donner à la maison le caractère d’un jardin clos que l’on découvre en poussant une porte en bois. Puis les circulation, longer la façade sur un chemin extérieure en terre cuite, protégée par un large débord de toiture, avant d’atteindre une porte vitrée à pivot : articulation contemporaine entre les deux ailes de la maison. Le plan en L respecte la mémoire du lieu. En été, la maison s’ouvre entièrement, retrouvant son état premier, celui d’un espace traversé par le vent, un abri sans entrave. En hiver, elle se resserre autour de ses matières brutes et chaleureuses, intime et protectrice. L’architecture s’exprime ici avec peu de matières : terre cuite pour les sols, enduit pour les surfaces verticales, pierre, bois, béton. L’intervention redéfinit les seuils et les passages, travaillés comme des failles sculpturales dans la masse. Le portique en béton, laissé apparent, devient la nouvelle structure de la maison et permet une connexion inédite entre les deux ailes autrefois indépendantes. Les percées dans les murs existants sont conçues comme des failles étroites, en écho aux ouvertures de façade. Un escalier en béton peint se glisse dans l’une d’elles, accentuant la verticalité. Les sols en terre cuite prolongent la maison vers l’extérieur, effaçant la frontière entre dedans et dehors. Cette matière traverse les espaces et leur confère une profondeur nouvelle. Les murs enduits d’une teinte minérale chaude absorbent la lumière et la diffusent avec douceur et contraste. Partout, la main sent la texture, la profondeur du temps ancré dans la matière. Les menuiseries en bois deviennent des interstices de lumière : de hautes ouvertures verticales dialoguent avec le magnolia et rythment la façade comme une respiration. À l’étage, les fenêtres toute hauteur s’ouvrent au cœur du feuillage, donnant l’illusion d’une maison suspendue dans la cime de l’arbre, où la végétation s’invite à l’intérieur. Tous les codes de la maison traditionnelle arlésienne sont conservés et amplifiés : les ouvertures deviennent de hautes failles, le sol en terre cuite devient un fil conducteur interieur/exterieur, la toiture traditionnelle s’étire en un large débord, l’enduit, appliqué sur l’ensemble des murs, étend sa couleur jusqu’au plafond. Ici, l’architecture ne s’impose pas : elle accompagne, souligne, révèle. Elle laisse place à la lumière, au temps, à la vie qui s’écoule lentement sous le magnolia.
RÉALISATIONS

MAS LA FAVORITE
ARLES
 





REQUALIFICATION D'UNE GRANGE 
L' abri hybride
Une remise à l’arrière d’un mas en pierre, simple toit de tuiles, une charpente bois, quatre poteaux maçonnés et un sol en terre battue, nécessitait une requalification complète pour être réinvesti. Cette intervention discrète, mais essentielle, redonne vie à un espace délaissé en l’inscrivant dans une dynamique nouvelle : un lieu où l’on peut créer, se ressourcer et profiter du paysage, protégé des excès du climat méditerranéen sans jamais s’en isoler. À la fois atelier d’horticulture et lieu de détente, abri en cas de pluie ou de canicule. un lieu ou la frontière entre l’interieur et l’exterieur se dissipe. Simplicité constructive à forte valeur rythmique L’architecture trouve son rythme et son expression à travers la verticalité des poteaux existants démultipliés, qui structurent et affirment le caractère du lieu. La porosité entre intérieur et extérieur est soigneusement préservée, garantissant une relation fluide avec l’environnement. Une porosité protectrice Pour filtrer la lumière, protéger des moustiques et préserver une certaine intimité, des rideaux en toile de scourtine – fibre utilisée autrefois pour le pressage de l’huile d’olive – viennent habiller l’espace avec délicatesse. Lumière et matérialité La volonté était d’offrir un design contemporain épuré qui dialogue avec la matérialité vernaculaire du mas, privilégiant des solutions durables et intemporelles. Enduit, béton brut et terre cuite, trois matériaux sobre et durable qui pourront resister aux temps et à l’usage. La lumière, a travers le voile de scourtine ou la faille de tuile de verre, se fait matière. Un atelier du jardin fonctionnel et discret. Dédié au travail de la terre et à l’entretien du jardin, l’atelier est pensé en retrait, séparé du salon tout en restant en dialogue avec lui. De larges plans de travail facilitent les gestes quotidiens, tandis que le stockage est soigneusement dissimulé pour préserver la continuité visuelle et matérielle du projet. Une faille lumineuse, intégrée à la toiture et composée de tuiles de verre, diffuse une lumière naturelle qui éclaire directement les zone de travail. Cet espace reste en lien direct avec le jardin, favorisant une interaction constante avec la nature et renforçant l’esprit du lieu : un équilibre subtil entre usage, esthétique et simplicité. Un salon de paresse ouvert et lumineux. L’aménagement de cet espace s’appuie sur une matérialité simple et unitaire, favorisant une atmosphère chaleureuse et intemporelle.Ponctué de suspension en terre cuite, un enduit aux teintes chaudes habille les parois, tandis qu’un sol en béton unifie le lieu et en renforce la sobriété. Conçu comme un espace de réception et de convivialité, le salon s’organise autour d’une grande table à manger et d’un salon de détente propice à la contemplation du paysage.

TOURELLE BO
ARLES





RENOVATION + SURRÉLEVATION 
Réinterprétation sculpturale du patrimoine : sculpter les toits
Au détour d’une ruelle arlésienne, une silhouette minérale s’élève, intemporelle et silencieuse. Une arche sculptée dans la pierre, cadrant le ciel, capturant la lumière. Cette tourelle n’est pas une simple issue vers une terrasse retrouvée, elle est un passage, une transition, un geste architectural qui révèle l’essence même du lieu. Tout commence par un escalier oublié, condamnant l’étage supérieur et privant la maison d’un horizon. Il fallait réinventer un accès, mais aussi une relation à l’espace et à la verticalité. La réponse s’est imposée comme une évidence : une structure ancrée dans la tradition arlésienne, mais résolument contemporaine. Inspirée des ouvertures de Montmajour, cette voûte massive et sculpturale dialogue avec la ville et ses strates historiques sans jamais chercher à l’imiter. Le jour, la pierre capte la lumière et en adoucit les contours. L’ombre s’y inscrit avec précision, soulignant les pleins et les vides, amplifiant la profondeur de l’arc. À l’intérieur, la matière enveloppe, protège, tout en guidant le regard vers le ciel. Un escalier suspendu, fin trait de métal noir, traverse cet écrin minéral et accentue la sensation de légèreté. Chaque pas est une ascension vers la lumière, un mouvement qui réveille la texture des parois et révèle la sensualité brute de la pierre taillée. Rien de superflu, chaque détail disparaît pour laisser la forme s’exprimer.L’étanchéité elle-même s’efface pour préserver l’intégrité du volume. Ici, l’architecture n’est pas un assemblage d’éléments techniques, elle est une sculpture habitée, une présence qui traverse le temps. Mais cette architecture n’existe pas seule. Elle est le fruit d’un engagement partagé entre architectes, artisans et commanditaires. Il faut du courage pour s’affranchir des normes habituelles, pour accepter l’incertitude et prendre part à une œuvre qui dépasse la seule fonctionnalité. Ici, le client n’est pas un spectateur, il est un acteur, un passeur d’idées, un bâtisseur d’émotions. Ainsi est née cette tourelle : un monolithe lumineux, un manifeste d’architecture, un fragment de ville qui s’inscrit dans l’histoire d’Arles tout en lui offrant un nouveau regard.

MAISON SUL
ARLES
 





RÉNOVATION D'UNE MAISON DE VILLE
Architecture verticale entre héritage et modernité
Nichée au pied des Arènes, cette maison de ville verticale, marquée par les époques et les transformations successives, retrouve aujourd’hui une identité forte, à la croisée du patrimoine arlésien et d’une écriture contemporaine. Le projet vise à magnifier l’existant tout en réinterprétant avec finesse les codes architecturaux traditionnels. Construite sur quatre niveaux et une cave voûtée du XVIIᵉ siècle, la maison révèle son histoire : soubassements anciens, reconstructions d’après-guerre, rénovations des années 1970. L’intervention redonne cohérence et simplicité à cet ensemble, en adaptant chaque étage à la lumière, au climat et aux usages contemporains. Le rez-de-chaussée, ouvert et traversant, accueille désormais un bureau ou atelier baigné de clarté. Les matériaux — pierre de Fontvieille, enduit minéral, mobilier blanc — composent une palette sobre et raffinée. La pierre mise à nu, voilée d’un badigeon de chaux, régule naturellement l’humidité et vibre au fil des heures. Au premier étage, les chambres prennent place là où la lumière se fait plus douce et la température plus fraîche. Les pièces humides — cuisine, salle de bain, WC — sont regroupées au deuxième niveau dans des volumes blancs, intégrés comme des boîtes contemporaines à l’intérieur de la structure ancienne. Leur implantation, issue d’une étude précise des circulations, libère les espaces de vie et fluidifie l’ensemble. Au dernier étage, l’ancienne chambre devient un salon ouvert sur une terrasse suspendue face aux arènes. L’été, cet espace se transforme en prolongement extérieur : un mini bassin en mosaïque verte apporte la fraîcheur, tandis qu’une jardinière plantée d’arbres préserve l’intimité. La vue sur les arènes et le ciel d’Arles devient alors partie intégrante de la maison. En sous-sol, la cave retrouve sa fonction d’origine : un refuge frais et paisible. Son sol, recomposé à la manière des dallages antiques, associe chaux et liège sur un lit de gravier ventilé. Les murs libérés de leur enduit de ciment dévoilent la pierre brute, offrant à l’espace une respiration naturelle. L’ensemble s’organise comme une maison des quatre saisons, où chaque niveau dialogue avec la lumière, la température et la matière. L’hiver, la cheminée réchauffe les volumes de pierre. L’été, la ventilation naturelle et la hiérarchie des étages assurent un confort sans artifice. Pierre, terre cuite et chaux composent un équilibre subtil entre rugosité et douceur. L’escalier, colonne vertébrale du projet, se teinte progressivement de vert pour conduire au dernier niveau, vers le jardin suspendu. Une rénovation sensible et intemporelle, où l’héritage du bâti ancien s’accorde à la justesse contemporaine des lignes. Un lieu habité, ancré dans son territoire, où chaque matière raconte le lien entre architecture, lumière et climat.

MAISON LA MADELEINE
ARLES





RÉNOVATION D'UNE MAISON DE VILLE
IUne intervention silencieuse
Pensé comme une reconquête de la lumière, ce projet réinterprète une maison de ville ancienne en un lieu fluide et adaptable, à la frontière entre espace d’habitation et lieu d’exposition. L’intervention s’attache à révéler la structure existante, à simplifier les volumes et à instaurer une relation apaisée entre architecture, matière et usage. Dès l’entrée, le rez-de-chaussée s’impose comme un vaste plateau modulable : salon, atelier ou galerie selon les besoins. Les matériaux — pierre, enduit minéral, métal noir — composent une palette sobre et intemporelle. Une bande technique discrète intègre les fonctions essentielles (cuisine, salle d’eau, WC), libérant la lecture du volume et renforçant la continuité des espaces. Au sol, les barres de pierre unifient la surface et diffusent la lumière tout en préservant la respiration de la voûte du sous-sol. À l’étage, l’appartement s’organise sous la charpente, dans un jeu de volumes à la fois bruts et délicats. Les pièces humides sont rassemblées dans un noyau fonctionnel, laissant les espaces de vie baignés de clarté. L’isolation en paille de riz de Camargue garantit un confort thermique optimal, tandis que la pierre de Fontvieille mise à nu redonne au lieu toute son authenticité. Sous la maison, la cave voûtée du XVIIᵉ siècle retrouve son rôle originel de refuge frais et silencieux. L’ancien escalier en pierre, remis en lumière, relie les niveaux dans une continuité fluide. Une trémie vitrée prolonge cette connexion, laissant la lumière circuler jusqu’aux profondeurs. Véritable lieu de repos, la cave devient un espace de calme, presque méditatif. Cette rénovation, respectueuse et intemporelle, conjugue matériaux bruts et écriture contemporaine. Chaque détail cherche la justesse : révéler sans imposer, moderniser sans trahir. Une architecture de l’équilibre, entre ombre et clarté, entre mémoire et usage.

LOFT TUDORS
ARLES





RÉNOVATION D'UN APPARTEMENT
Habiter les toits
Perché sous les toits du quartier de la Roquette à Arles, cet ancien atelier d’artiste s’ouvre aujourd’hui sur une terrasse dominant le Rhône. Autrefois composé de pièces en enfilade, sombres et cloisonnées, le lieu présentait une circulation complexe et un volume sous charpente encore inexploité. L’enjeu du projet a été de révéler ce potentiel caché, en redonnant souffle et lumière à l’ensemble. Les cloisons ont été supprimées pour retrouver la pleine hauteur du volume et la lecture de la charpente d’origine. Aucun couloir ne vient désormais fragmenter l’espace : la vie s’organise autour d’une grande pièce à vivre où cuisine, salle à manger et salon se prolongent naturellement jusqu’à la terrasse. Le volume central, baigné de lumière, devient le cœur du lieu. Sous la mezzanine, une chambre et une salle de bain se dissimulent derrière de hautes portes en bois massif affleurantes, qui prolongent la verticalité du volume et préservent la pureté des lignes. Les pièces fonctionnelles s’effacent ainsi derrière un ensemble unitaire, laissant toute la lisibilité à l’espace principal. Les matériaux — terre cuite, chaux et bois naturel — s’accordent dans une palette sobre et intemporelle. L’intervention contemporaine, mesurée et silencieuse, souligne la noblesse simple du volume existant. Un projet de lumière et de justesse, où la simplicité devient un luxe et où chaque geste vise à révéler l’essentiel : la clarté, la hauteur et le calme suspendu du lieu, entre ciel et fleuve.

MAISON RASPAIL
ARLES





RÉNOVATION D'UNE MAISON DE VILLE
Créer l'exterieur au dedans
Au cœur du centre historique d’Arles, à deux pas de l’amphithéâtre, cette maison de ville ancienne, fragilisée par le temps et les transformations successives, retrouve aujourd’hui un souffle nouveau. L’enjeu : préserver l’intégrité du bâti tout en y insufflant une modernité discrète, à travers une intervention mesurée, lumineuse et intemporelle. La bâtisse s’organise autour d’un escalier central, véritable axe de composition, autour duquel s’articulent à chaque niveau deux pièces de part et d’autre. Ce dispositif simple, hérité de la typologie arlésienne, a guidé la réinterprétation du lieu : révéler la verticalité, clarifier les circulations et redonner une cohérence d’ensemble à la maison. Le geste le plus fort du projet réside dans la création d’un extérieur jusqu’alors inexistant. Au dernier étage, une pièce a été supprimée pour ouvrir une terrasse intime, invisible depuis la rue. Véritable respiration dissimulée, elle prolonge le salon et agit comme un puits de lumière naturelle, ramenant l’extérieur au-dedans. Une grande verrière en bois, ponctuée de vitrages verticaux, relie désormais les étages à ce nouvel horizon. Elle diffuse la lumière jusque dans les niveaux inférieurs, notamment grâce à l’escalier ajouré qui laisse filer les ombres et les reflets à travers la maison. Les murs en pierre massive, l’escalier suspendu et les planchers à la française ont été restaurés avec soin et révélés dans leur matérialité brute. La structure, consolidée par un système de tirants métalliques, retrouve stabilité et justesse. Les parois neuves, sobres et lisses, s’y adossent comme un fond silencieux, laissant à la pierre le soin d’exprimer toute sa profondeur et sa mémoire.

CONCOURS
SYNDICAT DES ARCHITECTES
 




REFLEXION AUTOUR DU LOGEMENT
le logement en question : principe du co-horthus
Oui, à l’ELAN politique pour exiger plus de logement, Mais, Bâtir mieux et moins cher engage l’exigence collective des architectes. L’archi – tecte, “commande” la “technique”, garantit l’existence de la relation entre le “quoi” (habiter) et le “comment” (logement bâti). Qu’est-ce qu’Habiter ? Qu’est-ce qu’habiter mieux ? Comment bâtir mieux ? Comment construire l’économie du logement ? Le logement “co” (avec, accompagnant) “horthus” (paradis, jardin clos) construit le sentiment de soi en lien étroit avec le lieu (le Topos et la Polis). C’est être, quelqu’un, quelque part, qui intériorise l’extérieur. L’esquisse, d’un rapport intime au monde. Le logement co-horthus n’est pas un contenant, il est un lieu. Il n’est pas une marchandise, il est un droit universel. Il n’est pas une aubaine économique, il est une condition politique et sociale. Au commencement, habiter c’est enclore, circonscrire un extérieur. L’existence d’un espace intérieur est conditionnée par la nécessité de s’ouvrir sur l’extérieur. Le co-horthus est le fondement de tout espace intérieur, un acte de commencement. Nous appelons ici les architectes à s’unir et s’engager pour faire exister ce droit, ce rêve individuel, cette ambition, cette aspiration de chacun à vivre avec un morceau de Terre et un morceau de ciel, clos, inscrit sur la terre. Cet appel engage les architectes à questionner le logement co-horthus avec une conscience écologique, anthropologique, géographique, économique et sociale. “Le vide” commun des Hommes, celui de la ville, ne peut continuer d’être le résidu des “pleins” individuels additionnés. Il est une responsabilité collective pour les architectes, de construire l’éco-nomie du logement, au sens large du terme, l’organisation de la maison et de la famille. Habiter co-horthus, ce n’est pas se loger, c’est être, quelque part. C’est être là (habiter) avec un morceau de Terre, et un morceau de ciel. C’est être une quelconque partie… de la civilisation… du monde… C’est être là…pour soi-même… avec les autres. Le logement co-horthus est une lisière, le lieu de recueillement nécessaire au vivre ensemble. La disparition de la limite entre le logement et le monde efface le lien entre l’habitant, son voisin, la ville et le territoire. Le logement co-horthus permet cette limite, ce lien, qui nous sépare et qui nous relie. “Le paradis est un mot grec qui désigne un jardin d’Orient. Paradis se dit dans notre langue horthus. En hébreu le mot éden signifie deliciae. La jonction de ces deux mots donne horthus deliciarum. Des arbres fruitiers, une température constamment douce, la source de tous les fleuves, voilà ce que nous nommons le jardin des délices.”(P.Quignard) C’est ce rêve que nous tentons d’approcher par le co-hortus. Un lieu, un lien avec l’extérieur, un chez soi autrement. Un cordon ombilical invisible qui nous relie avec le monde, par l’air, la lumière, le soleil, le rêve, la nuit, les étoiles. Un bonheur lié avec un au dehors qui nous appartient et appartient au monde. Nous et les autres. Concours réalisé en collaboration avec Skander Mokni architecte.
CONTACT
N'hesitez pas à nous appeller pour nous parler de votre projet.
Une visite sur place et un devis seront effectués avant toute réalisation
Adresse
Téléphone
24 rue augustin Tardieu
13200 ARLES
06 16 04 10 23
06 07 85 60 55
Réseaux sociaux





